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A quel psy se vouer ?

d'après le livre écrit sous la direction de Mony Elkaïm

  • Le psychiatre est Docteur en médecine, spécialisé en psychiatrie.  Il est habilité à prescrire des traitements médicamenteux. Les consultations sont remboursées par la Sécurité sociale.

  • Le psychothérapeute : titre réglementé depuis 2010 réservé aux psychiatres et médecins ayant effectué des stages, ainsi qu’aux psychanalystes et psychologues ayant accompli des formations complémentaires.

  • Le psychologue : le titre de psychologue est réglementé et  soumis à l’obtention d’un diplôme (Master 2). Le psychologue peut exercer son activité dans les domaines institutionnels ou en libéral. Le psychologue clinicien, qui a reçu un enseignement en psychopathologie, est autorisé à faire usage du titre de psychothérapeute.

  • Le psychanalyste pratique la cure psychanalytique après une psychanalyse personnelle approfondie. On devient psychanalyste quand on est reconnu par ses pairs au terme d’une analyse personnelle d’une dizaine d’années et supervisée par d’anciens psychanalystes.

  • Le psychopraticien est un professionnel de la relation d'aide dans le champ de la psychothérapie, il doit remplir les conditions suivantes :

    • avoir effectué une psychothérapie ou une psychanalyse personnelle approfondie,

    • avoir reçu une formation théorique et pratique dans le domaine de la psychologie, de la psychopathologie et une approche méthodologique en psychothérapie (dans mon cas, l'analyse transactionnelle),

    • adhérer à un code de déontologie, en l'occurrence celui de la Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse (FF2P).

    • Il continue à se former régulièrement, il participe à des groupes de pairs psychopraticiens et sa pratique fait l'objet d'une supervision permanente.

En tant que psychopraticienne, je  respecte ces conditions. Elles sont reconnues par la FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse) et par l'EAP (European Association for Psychotherapy). Elles sont également conformes à la Déclaration de Strasbourg sur la psychothérapie du 21 octobre 1990.

Je suis psychopraticienne, je ne suis pas médecin, je ne suis donc pas habilitée à établir des diagnostics médicaux ni à prescrire, modifier ou arrêter les traitements médicamenteux.

Le métier de psychopraticien

D'après la FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse), 

"le psychopraticien est un professionnel de la relation d’aide dans le champ de la psychothérapie, utilisant obligatoirement une méthode spécifique.
Son accompagnement tend à soulager les souffrances, les angoisses et les crises des individus.
Il s’appuie sur cette méthode de psychothérapie spécifique (analyse transactionnelle, sophrothérapie, approche centrée sur la personne, etc.) qu’il a lui-même expérimenté, et sur sa propre psychothérapie effectuée dans la méthode à laquelle il a été formé.
Ces facteurs, conjugués à un travail de supervision obligatoire garantissent le professionnalisme et l’éthique du psychopraticien.
La référence à une méthode psychothérapique reconnue et codifiée par la FF2P et l’EAP, constitue la particularité du psychopraticien.

Le psychopraticien intervient dans les champs suivants :

  • les problématiques sociales : personnes victimes de racisme, de violence, de harcèlement, soumises à une addiction...

  • les problématiques relationnelles : confiance, affirmation et estime de soi, relation à l’autre, conflit...

  • les troubles réactionnels à un évènement de vie : épuisement au travail, burn-out, rupture, chômage, divorce, deuil...

  • les troubles de l’adaptation : sociaux, familiaux, professionnels...


Il peut répondre à la demande d’un professionnel de santé (psychiatre, médecin généraliste, psychologue), qui lui adresse des patients souffrant de troubles psychopathologiques qui peuvent bénéficier de la méthode thérapeutique qu’il pratique.
Ses connaissances en psychopathologie lui permettent de repérer d’éventuels troubles psychiques, d’adapter son accompagnement et si nécessaire d’orienter à son tour vers des spécialistes de la santé mentale.
Il repère les problématiques qui figent, entravent le mouvement de vie et créent de la souffrance, du dysfonctionnement voire de la maladie.
En appliquant les outils de sa méthode il va permettre à la personne de remobiliser ses ressources et d’aller vers une plus grande autonomie psychique."

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